Bilan 2013 – Le Brésil met fin à l’hégémonie américaine au Grand Prix mondial
Le Grand Prix 2013 a réservé son lot de surprises : entre le zéro médaille des États-Unis pourtant triples tenants du titre, la nouvelle jeunesse de la Chine et l’augmentation du nombre d’équipes (20) en compétition, les amoureux du volleyball se sont régalés. Trois chiffres en particulier prouvent à quel point la compétition était serrée : aucune équipe n’est restée invaincue lors de ses 14 rencontres ; 24 des 105 matchs se sont décidés au tie-break ; et en dernière semaine du tour préliminaire, 11 équipes pouvaient encore se permettre de rêver de phase finale. Même le Brésil, futur vainqueur, a dû batailler pour se qualifier parmi les six meilleures équipes de la phase finale. "Le niveau de ce Grand Prix mondial était vraiment relevé", notait le sélectionneur des États-Unis, Karch Kiraly. La belle série de 18 victoires de suite de son équipe dans la compétition a pris fin au tour préliminaire avec un revers 3-1 face au Brésil. Les Américaines se sont inclinées quatre fois de suite en phase finale avant de sauver l’honneur en battant le Japon, pays hôte, 3-2, ce qui ne les a pas empêchées de terminer sixièmes. "Ce fut une semaine très difficile", avouait Kiraly. "Nous avons perdu quatre matchs d’affilée. Le point positif, c’est le tour préliminaire qui a nous a souri. Nous avons compris que nous devions être très, très forts pour évoluer sur la scène mondiale. Nous avons beaucoup appris cette semaine. Ce ne sont pas des leçons faciles à encaisser, mais nous avons beaucoup appris." Page du Grand Prix mondial Même le Brésil et la Chine, respectivement premier et deuxième, ont connu des problèmes. Les Sud-Américaines ont perdu face à la Bulgarie au tour préliminaire tandis que la Chine restait sur une série de 13 succès de suite avant d’affronter les championnes olympiques dans le match décisif. Les Bulgares, qui faisaient leurs premiers pas dans le tournoi, ont créé la surprise dans la compétition. Elles ont battu le Japon 3-0 et ont raté de peu leur billet pour la phase finale en s’inclinant 3-2 face aux États-Unis, une prestation qui leur a valu les félicitations du coach américain Kiraly. "Elles ont été superbes dans le Grand Prix", a-t-il dit. "Un avenir brillant s’ouvre à elles avec de nombreuses jeunes." Les Bulgares doivent surtout leur superbe tournoi à leur entraîneur Marcello Abbondanza, qui est en passe de construire un géant du volleyball. "J’ai été très fier de mon équipe pendant tout le Grand Prix mondial", a-t-il dit. "C’est notre première participation et notre première fois sur la scène internationale. Nous avons montré la puissance de notre équipe." Malgré une cinquième place décevante, l’Italie peut au moins se consoler avec sa nouvelle vedette Valentina Diouf, meilleure marqueuse du tournoi avec 110 points. Les Japonaises, quant à elle, n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent et n’ont toujours pas réussi à monter sur le podium du Grand Prix mondial après leur défaite face à la Serbie dans le match pour la troisième place. "L’équipe a fait des erreurs sur des points importants, donc c’est normal de ne pas gagner", regrettait le coach japonais Masayoshi Manabe. "Ce tournoi va être précieux pour le groupe, les jeunes ont pu jouer contre les plus grandes équipes du monde. Cependant, je ne suis pas content parce que nous n’avons gagné qu’un match. Dans les matchs en cinq sets, j’ai l’impression que cette équipe ne peut pas gagner. Il va falloir changer ça." L’année prochaine, un nouveau système sera mis en place et 28 équipes participeront au Grand Prix mondial. Cela promet d’être encore plus fascinant.
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